Mardi soir, les infos météo ne sont pas réjouissantes : pluie et brouillard sont annoncés sur les sommets pour le lendemain.
Mercredi matin, la situation n’est cependant pas aussi catastrophique que prévu. Depuis notre chambre, nous constatons que le ciel est voilé mais sans plus.
C’est de bonne augure pour notre excursion sur les crêtes de la caldeira de Taburiente.
Une route vertigineuse nous permet d’abord d’accéder au Roque de los Muchachos, point culminant de l’île au nord du «Parque nacional de Taburiente», cadre de superbes randonnées.
Entre-temps et au fur et à mesure de notre ascension en voiture, le brouillard se fait de plus en plus dense.
A l’arrivée, nous faisons une promenade à la découverte de ce site naturel : un sentier, taillé dans la roche, court sur la crête et des belvédères aménagent habituellement des angles de vue variés sur la caldeira. Malheureusement, le brouillard va et vient et cache le paysage que l’on dit à couper le souffle.
La crête apparaît par intermittence ainsi que les installations de l’observatoire astronomique inauguré en 1985. Il regroupe aujourd’hui la plus grande concentration de télescopes de l’hémisphère nord.
Il fait très froid… nous sommes emmitouflés : gants, bonnets, doudounes ne sont pas de trop !
Nous quittons cet endroit un peu déçus et rejoignons en taxi le Pico de la Cruz pour commencer la randonnée du jour sur la crête de la caldeira en empruntant le GR 131. Notre objectif est d’atteindre le Pico de la Nieve.
Par temps dégagé, la rando dans cet univers volcanique est magnifique. Nous en avons furtivement des échantillons. Mais aujourd’hui, le brouillard stagne et joue encore et toujours les trouble-fête.
En quittant la crête pour retrouver la route où nous attend notre chauffeur, le sentier traverse une superbe forêt de pins canariens.
A l’arrivée, le chauffeur qui est aussi viticulteur nous attend avec le produit de ses vignes qu’il nous fait goûter. Geste très sympathique et inattendu que je n’ai malheureusement pas immortalisé!