Rédigé par Martine – –
Nous sommes installées, depuis quelques jours dans un camping, à une quinzaine de kilomètres de Barcelonnette.
Ce camping est quasiment vide, nous n’avons aucun voisin à proximité mais, surtout, nous jouissons d’un calme absolu. Seul le chant des oiseaux nous rappelle que nous ne sommes pas dans un endroit complètement désert. Le cadre est tel que nous l’espérions : une forêt de pins sylvestres laissant tout de même filtrer les rayons du soleil. Ce que nous apprécions aussi particulièrement, c’est la température: Barcelonnette, cité alpine, est située à 1135 m d’altitude et, pourtant, nous avons l’impression d’être en bord de mer sauf… mardi…
Depuis quelques jours, nous n’avons presque pas bougé: lecture, broderie, piscine… Notre seule escapade fut celle de Barcelonnette, le jour de son marché hebdomadaire. Comme habituellement en France, il est très fréquenté et, comme les autres badauds, nous y avons fait divers achats. Nous avons profité de visiter le centre historique de la ville dont les rues et les petites places sont animées en cette période de l’année.
C’est une ville touristique où accourent les passionnés de montagne ou de sports aquatiques (canoë, rafting..). Mais cet endroit a une particularité : une multitude de maisons de maître, entourées de jardins gigantesques, se dressent aux abords de la vieille ville.
Une ville de montagne et une telle richesse ! Barcelonnette ressemble à une ville d’eau enrichie par le venue de gens fortunés. Le passage à l’office du tourisme et la lecture de guides touristiques nous apportent la réponse: de nombreux « Barcelonnettes » ont émigré au 19e siècle au Mexique et y ont fait fortune dans le commerce et l’industrie textile. Ce sont ces expatriés qui, de retour au pays, ont fait construire ces maisons qu’on appelle ici les « maisons des Mexicains ». On peut en voir quelques-unes mais, de loin, car ce sont des propriétés privées.
Voilà pour la petite histoire! A bientôt.